mercredi 27 mai 2009

Marley et moi de John Grogan

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Je n'aurais jamais cru possible d'être à ce point émue par un livre sur la vie d'un chien.
Ce livre nous est conté par John Grogan lui même et il nous raconte comment lui et sa femme en sont venus à prendre un chiot, afin de tester leur capacité à s'occuper d'un autre être qu'eux (dans l'optique d'avoir des enfants ensuite et de savoir s'ils seront capable de s'en occuper ! ).
Tout le long du livre, on voit à quel point Marley a une place importante dans cette famille, pas seulement au niveau physique (oui ce n'est pas un chihuahua) que sentimentale.
Si vous êtes comme moi, une amie des chiens, vous ne manquerez pas d'être touché par cette histoire. Et de verser quelques larmes, comme moi, lorsque la fin survient.

Je pense visionner le film très bientôt, même si j'ai l'impression que l'aspect comédie y est plus prononcé que dans le livre (mais on rigole bien aussi dans le livre, avec les belles bêtises de Marley !)

Mon avis : 10/10 un vrai coup de coeur !

Si le chien est le meilleur ami de l'homme, il peut parfois être le pire. C'est ce que vont découvrir John et Jenny Grogan, quand ils décident d'acheter un labrador peu de temps après leur mariage, afin de tester leurs capacités parentales. D'adorable petite boule de poils, Marley se transforme en un mastodonte de quarante-cinq kilos, qui détruit tout sur son passage, dévore quantité de nourriture et d'objets en tout genre, et témoigne d'un attachement
aussi débordant qu'envahissant envers ses maîtres.

mardi 26 mai 2009

Le lien maléfique de Anne Rice

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Sous le porche dune vieille demeure à l'abandon de La Nouvelle-Orléans, une femme frêle et muette se balance dans un rocking-chair : Deirdre Mayfair est devenue folle depuis qu'on lui a retiré, à la naissance, sa fille Rowan pour l'envoyer vivre à San Francisco. Et derrière la grille du jardin, un homme, Aaron Lighter, surveille inlassablement Deirdre, comme d'autres avant lui, pendant des siècles, ont secrètement surveillé la famille Mayfair. Car ils savent que, de génération en génération, les femmes du clan se transmettent leurs maléfiques pouvoirs et que la terrifiante et fabuleuse histoire de cette lignée de sorcières ne fait que commencer...

Rare sont les livres aussi intense que j'ai pu lire. Tellement intense que pour une fois j'ai pris mon temps pour lire, de peur de rater un évènement, une action cruciale à la compréhension globale du roman.
Les personnages sont tous très bien décrit, on connaît tout d'eux, aussi bien leur passé que leur présent. Les descriptions concernant les lieux sont excellentes et permettent de bien se représenter les faits qui s'y passent. La profusion de personnage est quand même parfois un peu déconcertante car il est quelques fois difficile de s'y retrouver.
J'ai trouvé les sorcières "d'avant" Deirdre, Charlotte ... beaucoup plus intéressante que Rowan. Le moment où "l'homme" prend vie m'a laissé un peu perplexe, moment trop rapide et assez mal décrit dans le livre. On passe dessus trop vite à mon goût, ce qui a gené quelque peu m'a comprehension de l'histoire.
J'ai particulièrement aimé les passages liés aux archives du Talamasca, où on en apprends davantage sur les sorcières Mayfair.
Premier livre que je lis de Anne Rice, je ne suis vraiment pas déçue. Je laisse décanter le tout avant de m'attaquer à la suite : L'heure des sorcières.

Mon avis : 8/10 quelques passages qui traînent un peu en longueur.

lundi 25 mai 2009

Le sang-bleu de Melissa de la Cruz

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J'ai encore pas mal de posts en retard !! Donc cette semaine, je rattrape tout ça, je vais donc faire vite et bien.

Deuxième opus des aventures vampiriques de Theodora Van Alen. Excellente suite, toujours plongée dans l'univers du luxe. Les vampires doivent se rendre à l'évidence : la menace des sang-d'argent est bien réelle. Théodora part à la recherche de son grand-père, un nouveau vampire arrive en ville, Mimi frôle la mort ...
Des rebondissements qui se suivent et qui donnent envie de lire la suite !

Mon avis : 8/10

A Venise comme à New York, la fête bat son plein. Sublime et glaciale, la rivale de Theodora Van Alen, Mimi Force, prépare le grand événement chez les vampires: le bal des Quatre-Cents. Robes haute couture, hype attitude, baisers vénéneux dans les palaces, tout serait parfait si derrière les masques les vrais dangers ne guettaient pas Theodora et ses amis... Des vampires sexy en Coco Chanel illuminent Manhattan.

mardi 19 mai 2009

L'élégance du hérisson de Muriel Barbery

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"Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.
Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. "
Au programme de mon challenge ABC 2008, je n'avais pas eu le temps de le lire. Je l'ai donc naturellement choisi pour ma liste du challenge Blog-ô-trésors. Je n'en avais entendu que du bien et je n'ai pas été déçue.

L'auteur nous conte les vies de Renée, concierge d'un immeuble huppé, et de Paloma, jeune fille de 12 ans, habitante du dit immeuble. Vu comme ça les deux personnages n'ont rien en commun, mais au fil de la lecture on voit que toutes les deux se ressemblent énormément. Toutes deux vivent une double vie.
Cette double vie vont les amener à nouer des liens et de fil en aiguille à dénouer certains problèmes qui se posent à elles deux.

J'ai vraiment apprécié cette lecture, passer d'un point de vue à un autre, voir leur vie se croiser.
Les personnages sont attachants, j'ai eu un coup au coeur en découvrant la fin. "Quel dommage !" me suis-je dit. Quand enfin les choses commencent à prendre une nouvelle direction, voilà qu'un évenement vient tout contrarier !

Mon avis : 9/10 un petit bijou qui m'a fait penser au livre de Pancol "Les yeux jaunes des crocodiles"

dimanche 17 mai 2009

Nuits d'enfer au paradis de Meyer, Cabot, Harrison, Jaffe, Myracle

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Je ne pensais pas le lire car j'avais lu beaucoup d'avis négatif sur ce livre. Mais comme je l'ai reçu pour mon anniversaire (3 mois après) par mon frère, je me suis lancée par curiosité et pour me faire ma propre opinion.

Première nouvelle, celle de Meyer. Évidemment j'en attendais beaucoup au vu de ses précédents bouquins que j'ai adoré (Fascination et Âmes Vagabondes). En gros l'histoire est pas mal. Mais ça ne tient pas la route pour une nouvelle, car c'est bâclé. Du coup ça fait très résumé de livre et non pas nouvelle à par entière, je crois que avec beaucoup de travail il y aurait de quoi faire un bouquin.

Seconde, Meg Cabot. Je ne connais pas du tout l'auteur. J'ai d'abord été assez vite perdue, car je ne m'étais pas rendue compte que l'auteur changé de point de vue au deuxième chapitre. Du coup je pigeais rien. Mon côté blonde sans doute :). Ensuite l'histoire est pas mal, j'ai bien aimé. Mais la fin est trop abrupte, on se sent coupé dans son élan.

La troisième est de Lauren Myracle et m'a bien plu. En tout cas, celle ci au moins à l'air d'une nouvelle.

Je passe rapidement sur celle de Kim Harrison que j'ai trouvé très confuse. Là encore j'ai pas tout piger, et la fin est vraiment bizarre.

Heureusement qu'il y a la dernière, celle de Michele Jaffe pour rattraper le tout. J'ai passé un agréable moment à la lire, c'était bien trouvé comme histoire. Y a un début, un milieu et une fin. Et on a envie de retrouver les personnages pour plus d'aventures.

Bref, constat mitigé pour ce recueil de nouvelles des stars de la littérature jeunesse.

Mon avis : 4 ou 5/10 j'ai du mal à mettre une mauvaise note :).

Quelle fille n'a jamais rêvé d'être la reine du bal de fin d'année ? Une robe vaporeuse, un cavalier élégant et amoureux, une musique entêtante... Les histoires de ce recueil réunissent des héroïnes qui ont tout pour accéder au podium. Malheureusement, c'est sans compter sur les vampires, démons et autres morts-vivants qui s'invitent à la fête... Alors, prêtes à danser avec le Diable ?

mardi 12 mai 2009

Chagrin d'école de Daniel Pennac

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Voilà un livre qui m'a beaucoup surprise. Je l'avais choisi un peu au hasard, pensant, au vu du titre, me retrouver face à un livre relatant les réussites et déboires d'écoliers, voir avoir à faire à un genre de livre humoristique avec bon nombre de perles scolaires.

Et bien non ! Pas du tout. Au début je me suis dit que je n'arriverais surement pas à bout de ce livre, celui ci ne rentrant pas dans mes "préférences" en matière de lecture. Et puis finalement au fil des pages, l'envie d'aller plus loin, de connaître jusqu'au bout l'avis de l'auteur m'a emportée.

C'est donc bien un livre sur l'école mais surtout sur les cancres. Sur le ressenti de ceux ci face à leur propre incompréhension du système scolaire et des matières, mais aussi et surtout, face à l'incompréhension manifeste des professeurs. Ceux ci ne savent bien souvent pas comment gérer ces élèves "hors normes" et préfèrent bien souvent les laisser dans un coin.
Or ces cancres, ils voudraient sans doutes aussi apprendre. Mais à force de se voir répéter qu'ils sont bon à rien, ben ils y croient aussi et ne font plus d'effort, pour correspondre à l'image que le corps enseignant à d'eux. Voilà ce que j'ai retiré de ce livre.
Et ce qui m'a le plus interpellé, c'est quand l'auteur décrit les méthodes que lui même employait avec ces élèves pour les aider à sortir de cette étiquette. Lui même ancien cancre devenu professeur, il était bien placé pour savoir ce que ressentait ces élèves. J'ai eu l'impression qu'il essayé avant tout de leur redonner envie, plutôt que de chercher à leur enseigner à tout pris.

Je suis un peu en colère après moi-même car cela fait un petit moment que j'ai fait cette lecture, et je n'ai pas pris note de mes pensées. Du coup aujourd'hui j'ai du mal à ordonner tout ce que je voudrais en dire.
Je vais juste en dire que ce livre qui n'entre pas dans mes normes habituelles m'a beaucoup plu et fait réfléchir sur ma propre scolarité. Daniel Pennac parle de l'enseignement avec passion et on sent bien qu'il a tenté de la transmettre. Et là, je me suis demandée si au moins une fois, un prof nous avait fait cours avec passion plutôt que par obligation. Et bien, je suis forcée de constater que non. Sinon je pense que j'en aurais gardée le souvenir.
Prenons le français et ses abominables étude de texte. Qu'est ce que je pouvais détester ça ! En plus j'y comprenais rien. Et pourtant j'adore lire. Mais jamais un prof n'a pris le temps de demander ce que nous avions pensé du livre. Si on avait aimé, qu'est ce qu'on en pensait. Tout restait très scolaire, il fallait rechercher un truc précis dans un petit passage du livre ... Enfin bon, je crois que je suis vraiment mal tombé niveau prof de français :). (j'ai quand même réussi à avoir 11 au bac avec un texte des "confessions" de Rousseau, je me demande comment j'ai fait !)

Vous excusez mon post un peu décousu, il faut vraiment que j'apprenne à noter mes idées au fur et à mesure de mes lectures !

Mon avis : 8/10 agréablement surprise


- Un livre de plus sur l'école, alors ? - Non, pas sur l'école ! Sur le cancre. Sur la douleur de ne pas comprendre et ses effets collatéraux sur les parents et les professeurs.




dimanche 10 mai 2009

La Résistance : L'histoire de Peter de Gemma Malley

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Suite de La Déclaration où l'histoire se situait du point de vue de Anna, ici c'est par le biais de Peter que l'on suit les événements.
Peter et Anna sont devenus Légaux. Ils élèvent tous les deux le petit frère de Anna, Ben.
Dans ce tome, Peter infiltre l'entreprise de son grand-père (qui fabrique la Longévité) pour le compte du Réseaux souterrains. Bien vite, son grand-père met tout en oeuvre pour faire vaciller les croyances de Peter. Dans le doute, Peter est tenté de signer la Déclaration, il le propose même a Anna. La suite, je vous laisse le soin de la lire.

Une bonne lecture encore une fois, un début un peu longuet peut être mais la suite des évènements nous entraîne rapidement. Une fin qui nous laisse un peu sur notre faim.
Mon avis : 7/10 j'aimerais bien une suite.

Au Sein du Réseau Souterrain, la résistance s'organise : Peter a pour mission d'infiltrer le plus grand des laboratoires, le centre névralgique du système, Pincent Pharma... dirigé par son grand-père, Richard Pincent. Un homme puissan et influent, bien décidé à faire plier les rebelles ; une présence troublante pour Peter : quand les liens du sang s'en mêlent, tout se complique …
La Résistance est la suite de La Déclaration, l'histoire d'Anna, le premier roman de Gemma Malley. L'histoire de Peter -personnage terriblement attachant- donne lieu à un récit haletant, qui aborde des questions essentielles. Que devient une société qui refuse la mort ?

La déclaration : L'histoire d'Anna de Gemma Malley

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J'avais lu ce roman il y a un petit moment, pris à la bibliothèque. J'avais encore l'esprit dans Uglies de Westerfeld que j'avais fini un peu avant. Je trouve que ces romans se ressemblent un peu.

Dans une vie future, la race humaine a mis au point une technologie qui permet aux humains de restaient en vie. Plus de mort. Mais du coup, ils sont obligés de contrôler les naissances afin d'éviter un surpeuplement de la terre.

Une vie pour une autre, le traité signé par les candidats à la longévité stipule qu'en prenant le traitement ils s'engagent à ne pas procréer. Si jamais l'envie leur vient d'avoir un enfant, ils devront renoncer à la longévité pour faire une place à ce nouvel être humain.

Mais évidemment il y a des résistants qui tentent quand même d'avoir un enfant. Mais les autorités veillent et les enfants sont arrachés à leurs parents et deviennent des surplus. Ils sont enfermés dans un endroit pas très accueillant (genre une prison en un peu moins pire, juste un peu moins).

C'est là que l'on retrouve Anna. L'histoire débute par son journal intime qu'elle commence à tenir en dépit du fait que cela lui es interdit.

En fait tout lui est interdit, à elle et à ses semblables surplus. Ils se doivent de ne pas gaspiller des ressources destinés aux légaux. Eux non droit à rien car ils sont en trop.

Dans cet institution qui recueille les surplus, on leur enseigne tout ce qu'il faut pour faire d'eux des « esclaves » des légaux.

Anna supporte tant bien que mal son sort. Elle est même un des meilleurs éléments de sa section. Elle veut tout faire pour être à peu prêt digne de vivre en tant que surplus.

Et puis un jour, un nouveau arrive. C'est Peter. Celui ci semble la connaître et lui fait entendre que ses parents l'aiment et veulent la revoir parmis eux. Petit à petit, Anna accepte les révélations de Peter et, tout deux vont mettre tout en oeuvre pour s'échapper de l'enfer où ils sont enfermés.


C'est un roman jeunesse qui se lit vite et bien. L'histoire est bonne, on est entrainé dans la vie d'Anna et on espère qu'elle va pouvoir s'en sortir.

Comme je le disais plus haut, je trouve quelques ressemblances entre ce livre et l'univers de Westerfeld. Ce besoin que les humains ont à vouloir rester toujours jeune et beau.

Mon avis : 8/10 un agréable moment à passer.